La fin des mondes

Une à une les étoiles s’éteignirent
Laissant les vides en suspens
Se brisèrent les rayons de soleil
Sur la pénombre envahissant
Infinis et mondes inventés
Les poussières d’étoiles unies
Aux queues des comètes muettes
Le rien prit alors la parole
Pour se consumer en souvenirs

Le rideau

Derrière le rideau qui cache l’éternité
Un orchestre entonne la fin du monde
Sans cesse et sans relâche il joue
Sans que ses rythmes ne traversent
Cet écran fait de vide et de néant
Devant les spectateurs émus
Lâchent leurs larmes savoureuses
Avant de partir vers le tonnerre
De cette nuit  aux couleurs infinies
Derrière ce rideau en effervescence